
Ouvrage lié à l'alimentation en eau (source bâtie) (Fons sur Lussan)
Fiche architecture établie par Claude Pinagot ; Philippe LointierLocalisation :
Accès :
facile en voiture
accès handicapés NON
aire de stationnement à 50 mètres
État :
Historique :
Epoque : 19e siècle
Date : 1809Epoque : 19e siècle
Date : 1809
date de reconstruction : 1809 selon le plan du 27 mars 1809 dressé par Jacques Rouvier, géomètre, architecte de la ville d'Uzès à la demande du maire de Fons-sur-Lussan.
Il existait préalablement à la réalisation de cet ouvrage un source aménagée en fontaine. Celle-ci est connue depuis la fin du XVIIIe siècle. Ce plan est destiné à la reconstruction de la fontaine, la réalisation d'un aqueduc souterrain puis aérien et à la construction de bassins pour un lavoir. Le bâtiment n'est pas porté sur les plans, il a pu être réalisé ultérieurement ou peutêtre simultanément. L'utilisation du lavoir a cessé au milieu des années '60.
Archives départementales du Gard, Série 2 O 756 : Lavoir, réparations, construction, 1858-1937.
Description :
Matériaux : calcaire ; moellon
Le site de la source est implanté à l'écart du village, à proximité de la route départementale 187, dans un environnement de jardins et de prés.
La source a été aménagée en puits d'une profondeur de 1,50 m environ, maçonné avec un appareillage de pierre enduit ; l'ensemble est adossé à un dénivelé de terrain. Au fond, les joints sont libres de mortier pour laisser l'eau s'écouler dans un aqueduc souterrain de 10 m de long construit en pierre de taille qui débouche dans un canal aérien de 25 m de long, ponctuellement cimenté depuis plusieurs années alimentant le lavoir. La veine aquifère alimente aussi le valat du Combeau à l'ouest de la source, elle présente à l'étiage une faiblesse de
débit. La superstructure est constituée d'une voûte de 1,50 m de portée avec une entrée d'un mètre environ qui émerge de terre. Celle-ci présente des faiblesses et est réalisée en petite maçonnerie de pierre calcaire. Un monolithe calcaire de 0.50 x 0.50 x 1.50 m posé à même le sol constitue la margelle indépendante de la maçonnerie de la voûte. L'extrados de la voûte est fortement dégradé et
envahi par la végétation.