
Croix de mission dédiée à Saint Martin (Belvezet)
Fiche architecture établie par Philippe LOINTIER
Statut : Propriété de la commune
Ouvert au public
Localisation :
Adresse : hameau de l'Ancienne Eglise
Cadastre : 2006 C 140
Implantation : en écart
Accès :
Facile en voiture
État :
Restauré
Historique :
Époque : 19e siècle
Date : 1832 ; 1873 ; 1881
Date de construction : 1832-1833 ou 1873 ou 1881
Il s’agit d’une croix de mission, le mot calvaire provient du latin calvarium, traduction de l'araméen golgotha voulant dire lieu du crâne. Ainsi, le calvaire est un monument qui commémore la crucifixion sur le Golgotha.
On appelle calvaire tout monument qui représente au moins les trois personnages principaux présents au Golgotha (le Christ, Saint-Jean et la Vierge). On ne considère pas comme suffisante la seule représentation du Christ (crucifix).
La commune de Belvézet a connu entre 1809 et 1891, sous l’impulsion des curés successifs de la paroisse (l’abbé Viel, les curés Martin Bonnafoux, J.P. Martin
Delafont, Pujolas), onze missions qui se succédèrent tous les 7 à 8 ans.
Les missions constituaient un événement exceptionnel dans la vie paroissiale
organisée par le curé ; celui-ci accueillait dans le village, durant une vingtaine de jours, un religieux spécialement formé à la prédication. Les prêches portaient sur l’enseignement du dogme catholique romain, l’apprentissage des 4 prières, la pratique des sacrements, la régularisation des mariages, la lutte contre les superstitions, la conversion des « hétérodoxes » et le respect du repos dominical. La mission se terminait par l’installation d’une croix après une messe et une procession.
Les croix et calvaires sont généralement « occidentés », les branches horizontales indiquent le nord et le sud, la face principale est tournée vers
l’ouest. En effet suivant la tradition chrétienne le Christ est mort à l'ouest, face au soleil couchant. Symbolisme plusieurs fois millénaire du soleil disparaissant chaque soir avec promesse d'aurore que les croix et calvaires font perdurer.
Source : Virginie MONNIER « Les croix de mission et la vie religieuse à Belvézet au XIXe siècle "Cévennes Magazine" n° 1009, novembre 1999.
Date : 1832 ; 1873 ; 1881
Date de construction : 1832-1833 ou 1873 ou 1881
Il s’agit d’une croix de mission, le mot calvaire provient du latin calvarium, traduction de l'araméen golgotha voulant dire lieu du crâne. Ainsi, le calvaire est un monument qui commémore la crucifixion sur le Golgotha.
On appelle calvaire tout monument qui représente au moins les trois personnages principaux présents au Golgotha (le Christ, Saint-Jean et la Vierge). On ne considère pas comme suffisante la seule représentation du Christ (crucifix).
La commune de Belvézet a connu entre 1809 et 1891, sous l’impulsion des curés successifs de la paroisse (l’abbé Viel, les curés Martin Bonnafoux, J.P. Martin
Delafont, Pujolas), onze missions qui se succédèrent tous les 7 à 8 ans.
Les missions constituaient un événement exceptionnel dans la vie paroissiale
organisée par le curé ; celui-ci accueillait dans le village, durant une vingtaine de jours, un religieux spécialement formé à la prédication. Les prêches portaient sur l’enseignement du dogme catholique romain, l’apprentissage des 4 prières, la pratique des sacrements, la régularisation des mariages, la lutte contre les superstitions, la conversion des « hétérodoxes » et le respect du repos dominical. La mission se terminait par l’installation d’une croix après une messe et une procession.
Les croix et calvaires sont généralement « occidentés », les branches horizontales indiquent le nord et le sud, la face principale est tournée vers
l’ouest. En effet suivant la tradition chrétienne le Christ est mort à l'ouest, face au soleil couchant. Symbolisme plusieurs fois millénaire du soleil disparaissant chaque soir avec promesse d'aurore que les croix et calvaires font perdurer.
Source : Virginie MONNIER « Les croix de mission et la vie religieuse à Belvézet au XIXe siècle "Cévennes Magazine" n° 1009, novembre 1999.
Description :
Matériaux : calcaire, moellon, pierre de taille, fer forgé
Dimensions en cm : 288,68 h ; 94 la
Représentation : ornement géométrique ; cercle ; cartouche
Le petit monument situé au nord du hameau de l'Ancienne Église est composé :
- d’un socle en pierres calcaires appareillées de 0,90 x 0,94 x 1,05 m. de haut (la taille de la table avec un léger chanfrein forme un débord périphérique de 7
cm), entouré d’un piédestal formant marche de 12 x 23 cm de haut,
- surmonté d’un monolithe en calcaire gris de 0,24 x 0,27 x 1,63 m. de haut, de forme parallélépipédique dont les faces est et ouest comportent 3 cartouches
en bas relief déterminant des formes géométriques qui se complètent (la face ouest est épaufrée),
- d’une croix en fer forgé de 0,65 m. à 3 branches égales de 0,20 m. chacune.
Trois fers plats, de 30 x 5 mm environ, assemblés à partir d’un cercle central intérieur constituent les branches qui se terminent chacune par un petit cercle.
Un cercle extérieur relie les branches entre elles.
Ce mode d’exécution permet de dater l’ouvrage de serrurerie du milieu du XIXe siècle. Le monolithe paraît être de réemploi et d’une réalisation largement
antérieure, quant aux motifs.
Cette croix est orientée, les branches horizontales indiquent le nord et le sud.
Document d’urbanisme : la parcelle est classée en zone N du P.L.U. de la commune
Dimensions en cm : 288,68 h ; 94 la
Représentation : ornement géométrique ; cercle ; cartouche
Le petit monument situé au nord du hameau de l'Ancienne Église est composé :
- d’un socle en pierres calcaires appareillées de 0,90 x 0,94 x 1,05 m. de haut (la taille de la table avec un léger chanfrein forme un débord périphérique de 7
cm), entouré d’un piédestal formant marche de 12 x 23 cm de haut,
- surmonté d’un monolithe en calcaire gris de 0,24 x 0,27 x 1,63 m. de haut, de forme parallélépipédique dont les faces est et ouest comportent 3 cartouches
en bas relief déterminant des formes géométriques qui se complètent (la face ouest est épaufrée),
- d’une croix en fer forgé de 0,65 m. à 3 branches égales de 0,20 m. chacune.
Trois fers plats, de 30 x 5 mm environ, assemblés à partir d’un cercle central intérieur constituent les branches qui se terminent chacune par un petit cercle.
Un cercle extérieur relie les branches entre elles.
Ce mode d’exécution permet de dater l’ouvrage de serrurerie du milieu du XIXe siècle. Le monolithe paraît être de réemploi et d’une réalisation largement
antérieure, quant aux motifs.
Cette croix est orientée, les branches horizontales indiquent le nord et le sud.
Document d’urbanisme : la parcelle est classée en zone N du P.L.U. de la commune