
Porte de ville dite : Porte de Montfrin (Aramon)
Fiche architecture établie par Claire Laguarigue & Jean-Sébastien Moreau
Statut : Propriété de la commune
Ouvert au public
Localisation :
Adresse : Pitot (rue) ; Victor Hugo ( place) ; Gambetta (cours)
Cadastre : 2005 E 449 ; 2005 E 381
Implantation : en village
Accès :
facile à pied
facile en voiture
aire de stationnement à 50 mètres
facile en voiture
aire de stationnement à 50 mètres
État :
Restauré
Observations :
Monument important pour l'histoire d'Aramon ; départ des visites guidées.
Historique :
Époque : 18e siècle
Daté par source : 1774
Auteur(s) : Lambert Antoine (maçon) ; Meynier Jean-Pierre (maçon)
Porte construite en 1774. Faisant face à la direction de Montfrin, cette porte a pris ce nom. Elle fait partie des trois premières portes construites à Aramon qui en comprenait huit. Elle existait en 1525 (Nic. Bonnefoy, notaire cité par l'abbé Valla). En 1622 une herse est mise en place. Menaçant ruine en 1701, elle est réparée en 1703. Son ouverture n'était pas dans l'axe de la rue Pitot qu'elle commande mais toute de ontour ce qui en rendait l'accès fort pénible pour les charrettes et voitures. Précédée d'un profond fossé, comme tout autour des remparts sauf côté Rhône, franchi par un pont-levis, remplacé en 1771 par un pont en pierre. Au-dessus s'élevait une tour où logeait le valet des consuls chargé d'ouvrir et de fermer les portes de la ville en agitant une petite cloche.
En 1771, démolie par des inconnus. Après consentement du seigneur d'Aramon, la construction de la nouvelle porte est votée. En 1774 l'adjudication des travaux est donnée à Antoine Lambert, maçon. Un nouveau devis fait appel à Jean-Pierre Meynier, maçon aramonais, pour l'amélioration de l'ouvrage. Fin 1774 la construction est terminée laissant l'ouvrage tel qu'il est aujourd'hui.
Source : archives communales d'Aramon
Porte restaurée en 2006.
Daté par source : 1774
Auteur(s) : Lambert Antoine (maçon) ; Meynier Jean-Pierre (maçon)
Porte construite en 1774. Faisant face à la direction de Montfrin, cette porte a pris ce nom. Elle fait partie des trois premières portes construites à Aramon qui en comprenait huit. Elle existait en 1525 (Nic. Bonnefoy, notaire cité par l'abbé Valla). En 1622 une herse est mise en place. Menaçant ruine en 1701, elle est réparée en 1703. Son ouverture n'était pas dans l'axe de la rue Pitot qu'elle commande mais toute de ontour ce qui en rendait l'accès fort pénible pour les charrettes et voitures. Précédée d'un profond fossé, comme tout autour des remparts sauf côté Rhône, franchi par un pont-levis, remplacé en 1771 par un pont en pierre. Au-dessus s'élevait une tour où logeait le valet des consuls chargé d'ouvrir et de fermer les portes de la ville en agitant une petite cloche.
En 1771, démolie par des inconnus. Après consentement du seigneur d'Aramon, la construction de la nouvelle porte est votée. En 1774 l'adjudication des travaux est donnée à Antoine Lambert, maçon. Un nouveau devis fait appel à Jean-Pierre Meynier, maçon aramonais, pour l'amélioration de l'ouvrage. Fin 1774 la construction est terminée laissant l'ouvrage tel qu'il est aujourd'hui.
Source : archives communales d'Aramon
Porte restaurée en 2006.
Description :
Matériaux : calcaire ; pierre de taille
Dimensions en cm : 600 h
Représentation : vase
La porte de Montfrin se situe à l'entrée du vieux bourg dans alignement des maisons du Boulevard Gambetta. C'est toujours l'une des deux entrées principales du vieux village.
La porte de Montfrin s'ouvre sur la Rue Pitot, dite rue de la ville et donne sur le cours Victor Hugo, dit le Planet. Elle est formée de deux piles épousant les angles des maisons à l'entrée de la Rue Pitot. Chaque piles comprend un pilastre dorique et deux contrepilastres surmontés d'un entablement classique sur lequel un pot à feu dont seul la flamme est légèrement sculptée.
La porte est taillée dans le calcaire molassique de Fontvieille.
Dimensions en cm : 600 h
Représentation : vase
La porte de Montfrin se situe à l'entrée du vieux bourg dans alignement des maisons du Boulevard Gambetta. C'est toujours l'une des deux entrées principales du vieux village.
La porte de Montfrin s'ouvre sur la Rue Pitot, dite rue de la ville et donne sur le cours Victor Hugo, dit le Planet. Elle est formée de deux piles épousant les angles des maisons à l'entrée de la Rue Pitot. Chaque piles comprend un pilastre dorique et deux contrepilastres surmontés d'un entablement classique sur lequel un pot à feu dont seul la flamme est légèrement sculptée.
La porte est taillée dans le calcaire molassique de Fontvieille.